"Printemps voici donc les longs jours
le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre
le soir est plein d’amour la nuit on croit entendre
à travers l’ombre immense et sous le ciel béni
quelque chose d’heureux chanter dans l’infini."
Victor Hugo. Toute la lyre. Printemps
On l'oublierait presque, et ce serait moche. Ce weekend, on oublie
ce "connard virus" (lapsus d'enfant qui m'a fait sourire) et on se dit
que "confinés peut-être, mais pas cons finis". Un oubli technique a
privé hier une série d'entre vous de la petite plaquette de mon ami
Francis Dannemark promise en PDF attaché, c'est réparé. Comme il me
l'écrit ce matin "ainsi, tout ne se perd pas. C'est rassurant. Sur ce,
je vais m'occuper de mes poissons. Je ne leur ai rien dit de la
situation. Leur lent et harmonieux ballet se poursuit comme si de rien
n'était." Le comportement de ses poissons me rassure, comme le vol des
oiseaux dans le jardin ce matin. Les voir si libres augure bien de
l'avenir, le printemps est davantage un état d'esprit qu'un saison.
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