"Tout s'est tu
en moi
Plus personne n'habite
à l'intérieur."
L. de Groot
Deux variantes de la détresse interne: le chaos et le néant. L'un peut
mener à l'autre, pareil à ces salles de bal bruissantes et surpeuplées
soudain désertées par le maître de la noce lui-même, ne laissant que
tables renversées, verres sales, serviettes froissées, petits os empilés
sur le bord des assiettes. Nature morte ou champ de bataille? La peur
du silence naîtrait-elle de cette prise de conscience de la précarité
des choses dans un univers qu'on croyait immuable?
Lu dans:
Louisa de Groot. Le Parloir. Ed. Traces de vie. 2005. 100 pages. Extrait p.58
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire