"Douce France / cher pays de mon enfance / bercée de tendre insouciance..."
Charles Trenet
Petite page d'anthologie dans ma presse matinale du
petit-déjeûner, je savoure. "La République une et indivisible est
devenue une fédération de protestations: les commerçants et les
cavaliers, les sages-femmes et les sales hommes amateurs de
prostituées, les artisans et les victimes des plans antisociaux,
les routiers et les adversaires de la limitation de vitesse, les
paysans, les éleveurs de porcs et les amis du cheval, les
enseignants et les policiers, (..) les patrons et les
syndicalistes (..), les adversaires du mariage et des taxes pour
tous, les piranhas d’extrême droite qu’attirent la République qui
saigne et les merlans d’extrême gauche qui n’entendent pas rater
une vague." Guillebaud évoquait l'esprit grognon, Chirac les emm.
qui ne volent jamais qu'en escadrille: et si tout ceci réflétait
plus prosaïquement les préoccupations d'un monde qui navigue sans
visibilité, et sans objectif.
Jean-François Kahn. On change avant l’explosion ou après? Le Soir. 19 novembre 2013
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