"... la poussière qui s'était accumulée sur les meubles, qui jonchait le sol, qui naissait des vêtements que j'examinais, qui m'emplissait les poumons et provoquait un début de conjonctivite. . (..) [Alors que] pour moi, qui fus un enfant du Lot-et-Garonne, la poussière était associée à celle que je soulevais à vélo du côté de Sainte-Livrade ou de Villeréal. Je la faisais naître du chemin à la manière d'un cheval blanc et fougueux. "
Pierre Sansot
Revient en mémoire l'ancestrale "toi qui es poussière". Vers laquelle des deux nous imaginons-nous retourner?
Lu dans:
Pierre Sansot. Ce qu'il reste. Payot et Rivages. 2006. 201 pages. Extrait p. 139
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