"Tu marches
tête baissée
pour éviter les flaques d'eau
et tu rencontres des morceaux
de ciel."
Robert Mallet
J'apprends en prenant la route ce matin que la météo est morose, que la bourse est déprimée, que "la communauté coyote" ;-) annonce une perte d'une heure et demie sur le ring entre Zaventem et Grand Bigard. Et soudain, inattendue comme un soleil dans un paysage de pluie, la voix éraillée de Julien Clerc égrène que "La grande ville/Mange la ville/La grande vie/Mange la vie/Si on chantait/Si on chantait/Si on chantait". Et on se surprend à chanter tout seul, à tue-tête, comme si on était mille parce que la musique est belle, et que l'inattendu est au rendez-vous.
Lu dans :
Robert Mallet. L'ombre chaude. NRF. Gallimard. 1984. 110 pages. Extrait p.47
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