03 mars 2013

Une décroissance heureuse


"La production d'énergie exige elle-même une certaine consommation d'énergie, dont le volume varie selon la difficulté d'accès de la ressource et l'état de la technologie. Du fait de l'épuisement des ressources les plus accessibles, il faut maintenant dépenser de plus en plus d'énergie pour produire une quantité donnée d'énergie utilisable. (..) Au début du XXème siècle, un baril de pétrole suffisait à réaliser les différentes opérations servant à produire 100 barils de pétrole. Le même baril ne générait plus que 35 barils dans les années 1990, 12 en 2007 - et ce taux continue à baisser."
Hervé Kempf

Se définissant joliment comme « objecteur de croissance », Hervé Kempf assure depuis sa création en janvier 2009 la rédaction de la chronique hebdomadaire « Écologie » du quotidien Le Monde. Dans un petit ouvrage qui se lit d'une traite, "phosphorescent d'idées" l'auteur renouvelle l'écologie politique en balisant les possibilités d'une décroissance choisie et heureuse. On ne refait certes pas le monde en un jour, mais ma vision de mon monde en a été sans aucun doute modifiée. Il fait partie des livres que j'offrirais à mes amis rien que pour le plaisir d'enrichir nos conversations ensuite. 
Lu dans:
Hervé Kempf. La fin de l'Occident, naissance du monde. Seuil. 2013. 155 pages. Extrait p.49.  

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