"Le plus beau des océans
est celui que l’on n’a pas encore traversé
Le plus beau des enfants
n’a pas encore grandi
Les plus beaux de nos jours
sont ceux que nous n’avons pas encore vécus
Et les plus beaux des poèmes que je veux te dire
sont ceux que je ne t’ai pas encore dits."
Nâzim Hikmet. 24 septembre 1945
Par-delà les barreaux de la prison de Bursa, l'espoir. Treize
années passées dans les geôles turques, avant de connaître l'exil, ont
fait de Nâzim Hikmet un symbole, un porte-voix. Censurés dans son pays,
ses poèmes ont couru le monde. Dans une période d'incertitude volontiers
morose, ces quelques lignes épurées nous soufflent à l'oreille que le
meilleur reste à venir.
Lu dans:
Nâzim Hikmet. Il neige dans la nuit et autres poèmes. Traduction de Münevver Andaç et Guzine Dino. Poésie/Gallimard. 1999. 420 pages.
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