"Mono-no-aware (en japonais)
sentiment doux-amer, songeur
qu'on éprouve parfois au crépuscule
ou durant les longs voyages en train
ou en contemplant une pluie torrentielle
quelques feuilles d'automne accrochées au manteau."
C Moore.
Par la fenêtre, le même jardin, le même ciel, mais
quelque chose tremble dans l'air, imperceptible frémissement de
l'envol des couleurs vives, des oiseaux migrateurs, des
fumets de barbecues. La palette des teintes s'est enrichie, mais
c'est moins joyeux. On range la terrasse, et on apprête les
intérieurs. C'est un bel âge aussi.
Lu dans:
Christopher Moore. Les plus jolis mots du monde. Albin Michel. 2006. 160 pages
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire