"Le soleil, pas plus que la nuit, ne peut se regarder."
G. Thinès
Aperçue ce matin, une coulée de crocus illuminait le parc forestier proche de mon domicile. Le printemps soudain s'annonce, timide, fait d'ombres et de lumières colorant de tons pastels ce qui fut jadis le premier cimetière d'Anderlecht. Tout y est nuances en ce mois de mars, rien qui soit définitif : une pâle chaleur, un ciel d'un bleu timide, une végétation qui envoie quelques fleurs fragiles en estafettes pour voir si on peut déjà y aller, ou s'il vaut mieux attendre. Toutes choses qui, à la différence de la phrase de Thinès, se laissent regarder avec ravissement. La vie qui sourd de partout est de retour.
Lu dans:
Madame Küppen et l'autre monde. Georges Thinès. L'âge d'homme. 2007. 165 pages. Extrait p.118
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