" ... la source qui fait modestement son travail de source
mais va rejoindre par de très longs chemins
l'océan Atlantique
le bruit très bas à peine si on l'entend
d'une mélodie encore suspendue que les doigts
du musicien effleurent invertains sur le clavier
inventant à tâtons de l'oreille la suite de l'air naissant
qui cherche à s'achever à s'accomplir Il chante enfin
Claude Roy, Kerdavid, samedi 22 août 1992
Que j'aime cette source-là, et cette mélodie-là.
Lu dans:
Claude Roy , Les pas du silence, Gallimard, nrf, 1993, 270 p., extrait p.157
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