12 mars 2009

Eloge du vide

« Les vases sont faits d'argile, mais c'est grâce à leur vide que l'on peut s'en servir »
Laozi (ou Lao-tseu)
 
Après l'éloge du rien, l'éloge du vide, dont le mystère reste entier au point que le Centre Pompidou en expose une rétrospective (jusqu'au 23 mars), prenant la forme d'une succession de huit salles entièrement vides d’une blancheur virginale, poussant au plus loin les investigations jusqu’au risque de l’absence d’art. L’expo sera ensuite montrée à la Kunsthalle de Berne du 10 septembre au 11 octobre. Combien de camions pour le transfert? Le hasard des lectures d'une journée me fait enchaîner cette information culturelle par un extrait de Comte Sponville qui écrit "qu'on ne choisit pas ses goûts, mais pas non plus son époque. La mienne, d'un point de vue artistique, me révoltait."  C'est pensif que j'ai entamé ma tournée. 

Lu dans:
Vides. Une rétrospective. Centre Pompidou, Paris. Jusqu’au 23 mars. De 11 à 21h. Fermé mardi.
Du Corps. André Comte-Sponvielle. PUF. 2009. 335 p. Extrait p.10
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