"Un jour
un jour bientôt peut-être
un jour j’arracherai l’ancre qui tient mon navire loin des mers
avec la sorte de courage qu’il faut pour être rien et rien que rien
je lâcherai ce qui paraissait m’être indissolublement proche.
Henri Michaux. Clown (1939)
Il y a cent interprétations possibles du beau texte de Michaux,
appel du large, plongée en soi-même ou regard serein
sur l'après-vie. Un jour déjà lointain, la chanteuse Mannick évoquait elle aussi cet appel du large. Cela devint le chant "Je connais
des bateaux", pour les matins de départ et les soirs de nostalgie.
Lu dans:
Henri Michaux. Clown. 1939. https://semenoir.typepad.fr/semenoir/clown-henri-michaux.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire