"Une nuit, je marchais dans la rue de la Loi à Bruxelles. il n'y avait ni voiture ni bruit liés à l'activité humaine. Je marchais au milieu de cette grosse artère de la capitale. Ce que j'ai trouvé inouï, c'était d'entendre le chant d'un merle ou d'un rossignol. La densité du moment était telle qu'il paraissait surréel. Je ne m'y connais pas assez pour différencier le chant du merle de celui du rossignol. J'imaginais cette rue quelques heures plus tard, encombrée, obstruée, "décibellée" par le vrombissement des voitures avortant toute chance de vivre la grâce d'une rencontre insolite de ce type."
Sébastien de Fooz.
Lu dans:
Sébastien de Fooz. Autoportrait. LLB. Momento. 23 juin 2012. p.5
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