27 juin 2012

Comme un flacon chevelu d'algues danse à jamais sur la mer


"Tout homme, maître à bord après Dieu. Tout homme, prisonnier à fond de cale."
M Yourcenar

La métaphore du passager embarqué dans sa propre existence, "frêle objet humain à la surface des flots", n'a peut-être plus la même puissance d'évocation que lui donnait Marguerite Yourcenar embarquée pour rejoindre les Etats-Unis en 1942. Les interrogations qu'elle se pose demeurent les mêmes. 

Un beau, et tout récent, livre de Bérengère Deprez raconte comment la patrie d'adoption de notre concitoyenne a percolé dans son oeuvre de manière indélébile. Livre savant qui se laisse livre comme un roman, même en vacances. 


Lu dans:
Marguerite Yourcenar. En pélerin et en étranger (essais rédigés entre 1928 et 1987). Gallimard. 1989. 265 pages
Bérengère Deprez. Marguerite Yourcenar et les Etats-Unis. Du nageur à la vague. Racine. 2012. 208 pages. Extrait p.12

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