"Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme."
William Ernest Henley
La dernière ligne du poème Invictus de l'écrivain William Ernest Henley, poème préféré de Nelson Mandela et qui donna son titre au film de Clint Eastwood que nous avons (enfin) découvert ce soir. Ni documentaire, ni film historique, c’est plutôt une sorte de conte de fée mais qui se laisse voir sans tourment un samedi soir. Trop beau pour être tout-à-fait crédible sans doute, mais l'homme n'a-t-il pas besoin de rêver parfois? A l'heure où un autre conte de fée se termine au Brésil avec le départ de Lula, on se dit que l'Histoire se chargera bien de replacer tout ceci dans sa véritable perspective. J'y ajouterai pour ma part en surimpression la phrase de Vladimir Jankélévitch commentant sobrement le génocide "Le pardon est là précisément pour pardonner ce que nul ne saurait excuser".
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