"A mesure que l'efficacité du traitement pharmacologique s'est progressivement estompée, quelque chose d'autre s'est révélé: la mesure que l'esprit humain et la conscience d'exister subsistent à la perte d'efficacité de toutes ces drogues, et que c'est cet esprit que nous devons nourrir. Par le travail, par le rire, par l'amitié, par la famille, voila les choses qui comptent. On oublie trop ces choses appelées essentielles. "
Oliver Sacks (par la voix du Dr Sayer, dans le film L'éveil)
Quand survient l'impuissance médicale face à la progression
inéluctable de la maladie, médecins et patients redécouvrent un autre
mode d'emploi de la vie. Celui qui passe par l'acceptation et
l'adaptation à une nouvelle réalité, sans entretenir l'illusion d'un
retour à la santé antérieure. Se redécouvre la prééminence de la
relation humaine et de valeurs essentielles parfois perdues de vue.
Comme l'écrit le neurologue Oliver Sacks " la sensibilité ne s'oppose
pas à la précision scientifique, chacune est la garantie de l'autre.
Quiconque étudie ces patients finit par les aimer , et les aimer permet
de les comprendre : l’étude , l’amour , la compréhension ne font qu’un."
Lu dans:
Oliver Sacks. L'éveil. Seuil. 1993. 521 pages
L'Éveil (Awakenings), film réalisé par Penny Marshall et sorti en 1990.
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