« Pollen, tout est pollen, aux jours d’avril en Israël.
Pollen, tout est pollen, les mêmes jours en Palestine. […]
Le mur, les barbelés, le dôme d’acier ne peuvent y faire :
ici et là, les oliviers sont fécondés. »
Jean-Pierre Sonnet
En deux semaines, le paysage se métamorphose, et on mesure notre
impuissance à maîtriser le cours des saisons. Cela rassure. Imaginer
l'étendue des paysages métamorphosés au même moment incite à la rêverie,
et à relativiser les malheurs de l'aventure humaine: cette explosion de
pollens colorés se moque bien du Covid, et de nos guerres, et nous
survivra à coup sûr. Plus prosaïque, cette nuit l'investissement d'une
heure nous donne droit à prolonger les soirées en terrasse durant six
mois, j'adore.
Lu dans:
Jean-Pierre Sonnet. La ville où tout homme est né. Taillis Pré. 2021. 56 pages
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