"Quand on appuie sur le bouton pause d'une machine, elle s'éteint. Sur celui d'un être humain, il s'allume. Il se met à réfléchir, à reconsidérer ses hypothèses, à envisager d'autres solutions. Surtout, il renoue avec ses convictions les plus profondes. Alors, il peut explorer de meilleures pistes."
Dov Seidman
Ce lundi est jour de grève. Embouteillages du matin, métro et
trains incertains, collaborateurs, amis, patients arrivant parfois avec
dix, quinze, voire vingt minutes de retard. Essoufflés, se confondant en
excuses, et si ce jour on décidait de s'en ficher royalement. «Mais
non, je vous en prie, ne vous excusez pas. Au contraire, merci d'être en
retard! » Moment choisi pour découvrir un espace précieux, quelques
minutes de liberté pour penser, écouter la radio, observer le spectacle
des allées et venues dans la rue. A relier des idées qui se croisent
sans s'interpénétrer. Vraiment, inutile de vous excuser, c'est moi qui
vous remercie.
Lu dans:
Thomas Friedman. Merci d'être en retard. 2017. Trad. Pascale-marie Deschamps. Ed Saint Simon. 400 pages. Extrait pp. 8-10
Thomas Friedman. Merci d'être en retard. 2017. Trad. Pascale-marie Deschamps. Ed Saint Simon. 400 pages. Extrait pp. 8-10
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