"Quand on ne voit plus ses amis
peu importe qu'ils soient loin ou près
Si la vie ne nous séparait pas
comment saurait-on qui on aime ?
Le vent d'automne vient puis s'en va
les souvenirs ne s'effacent pas."
Su Dongpo (蘇軾) (1037-1101)
Un an de confinement, si on s'écrivait? Lettre qui pourrait
s'inspirer de ce court texte de Su Dongpo, venu du fond des âges et de
l'autre versant de la Terre. Il garde toute son actualité.
Lu dans:
Su Dongpo 1037-1101, repris par Claude Roy dans L'ami qui venait de l'An
Mil. Gallimard. Coll. L'Un et l'Autre. 1994. 176 pages. Extrait p.159
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