"Quand le soleil de la beauté
comme une journée de mai dans l'atelier de l'artiste
brille sur ses travaux
celui-ci n'abandonne pas son travail pour courir dehors
mais il songe avec joie au jour de fête
où il ira reprendre vie
à la lumière du printemps..."
Hölderlin
Demain le temps pourrait être maussade, les nouvelles ne pas être
bonnes, le virus ne pas être vaincu. Belle occasion de tester une
nouvelle prescription contre la morosité: afficher ces vers de Hölderlin
sur la porte.
Une chose est sûre: le printemps reviendra, et les cigognes retrouveront
leur nid. Dans l'âtre une flambée annonce les feux de camps, et l'âcre
odeur des braises nous remémore le Cantique des patrouilles. Face aux
bûches, ma femme se plaint de la lenteur de chargement du site des Gîtes
de France: pas étonnant, on doit être des milliers en même temps à
imaginer où nous serons cet été. Bonne fête aux scouts et aux guides
dont c'est aujourd'hui la journée: le temps des camps reviendra.
Lu dans:
Hölderlin, Hypérion in Oeuvres, La Pléiade, p. 205
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