"Nous avons habité tous deuxles mêmes lieux la même villele même temps le même corpsla même guerre (..)mais vous vous avez survécuExcusez-moi dis-je à voix basseje ne m'étais pas reconnu."Claude Roy
La journée qui s'annonçe belle, finira-t-elle bien? Il suffit parfois d'un rien pour que le miroir du soir reflète un visage que ne reconnaît nullement celui du matin. On porte tous la crainte de ces jours-là.
Lu dans:
Claude Roy. Le voyage d'automne. NRF. Gallimard. 1987.113 pages. Extrait p.88
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