«Dans le monde moderne abandonné par la philosophie, fractionné par des centaines de spécialisations scientifiques, le roman nous reste comme le dernier observatoire d'où l'on puisse embrasser la vie humaine comme un tout.»
Embrasser la vie comme un tout: tout un programme. Surtout pour qui a grandi dans un schéma de pensée analytique et quantitatif. L'exercice est d'ailleurs difficile pour tous ceux qui essaient de restituer le produit d'une recherche académique et intellectuelle. Ainsi, le chercheur en sciences humaines ou sociales a certainement autant de difficultés à «embrasser la vie comme un tout» que le scientifique issu des sciences dites dures. Il faut sans aucun doute y voir la raison profonde de mon amour immodéré pour la lecture, qui fait voyager son invité dans les domaines les plus divers, aux moments les plus divers de sa journée, où qu'il soit. Un bonheur sans cesse renouvelé.
Lu dans
Micheline Louis-Courvoisier. Les livres que j'aimerais que mon médecin lise. Georg. 2008 200 pages. Extrait p.15
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