"C'est vrai qu'il y a des jours où l'on se sent un peu perdu
où l'on voudrait pouvoir revenir en arrière
pour retrouver l'odeur des champs et le goût du pain rompu
que faisaient nos mères
Heureux qu'il y ait des matins où l'on se lève en se disant
qu'ici et maintenant la vie peut être belle et simple
que le soleil est à tout le monde que la mer n'a pas de frontières
et que les fleurs sont libres."
Paroles éthérées attribuées (un peu légèrement par ChatGPT) à Michel
Berger. Il n'empêche, elles font rêver et s'accrochent à d'autres,
réelles celles-là, de Mahmûd Shabestari : l'année passée n'existe plus, et l'année à
venir pas encore. Nous ne possédons que le petit instant présent.
Les deux m'inspirent, l'imaginaire créée par un chatbox et celle
d'un poète soufi du 13ème siècle, pourquoi gâcher son plaisir?
Lu dans :
Mahmûd Shabestarî (1287 - 1320). Sagesse persane . La Roseraie du
mystère. Suivi du Commentaire de Lahîjî. Actes Sud. 1995.
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