"Reculer l'âge de la retraite à 64 ans c'est allonger un peu la route pour éviter de se trouver coincé dans un bouchon. C'est reculer pour mieux sauter, car l'attente du plaisir est déjà du plaisir."
Raffarinade (*) sur un thème actuel
Ce qu'aurait pu dire Elisabeth Borne à la tribune, si elle avait le
sens de la formule. Faute de quoi, on se prend à relire Victor Hugo qui a
repris la plume pour la circonstance:
"Ah, voici le peuple de France qui se dresse,
Comme le fauve auquel on a volé sa tanière,
Sa voix puissante résonne dans les rues,
Tels les éclats de la foudre qui tonnent dans les cieux.
Les barricades se dressent, symboles de sa colère,
Et le peuple se lève pour faire entendre sa voix,
Contre les oppressions, les injustices, les misères,
Il réclame l'égalité, la liberté et la loi.
Le 47/9, voici la goutte qui fait déborder le vase,
Les travailleurs épuisés, les étudiants en rage,
Tous unis dans un même élan, dans une même audace,
Pour faire tomber les murs de l'ordre établi, de la page.
Les forces de l'ordre s'abattent sur eux, sans pitié,
Mais le peuple ne se laisse pas faire, il résiste,
Car il sait que la victoire est au bout du chemin tracé,
Et que la révolution est la seule issue juste et juste liste."
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(*) Une "raffarinade" est une expression qui fait référence à l'ancien Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin, connu pour ses formules parfois maladroites ou humoristiques lors de ses prises de parole publiques. Le terme a été créé pour désigner les phrases marquantes ou les jeux de mots employés par M. Raffarin au cours de sa carrière politique.
Victor Hugo. Le retour des barrricades. Presses de la Liberté. 2023. 96 pages. Extrait p.42
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