« Il y a certes des semaines où la pluie ne cesse de tomber à verse d'un ciel d'un gris uniforme et où le vent finit par lasser vos oreilles. Il peut y avoir des jours où on aimerait se trouver sur des eaux plus chaudes. (..) Mais, tout d'un coup, le ciel se découvre et on se demande, stupéfait, si l'on n'était pas fou de vouloir se trouver ailleurs qu'aux Hébrides. (..) Pourquoi cingler vers des îles rudes, dénudées, connues pour leur climat détestable ? La réponse tient en un mot : le rêve. Le rêve de vivre quelque chose d'incomparable, qui laisse des traces indélébiles dans le cœur et l'âme et que ne pourront jamais rendre ni le livre, ni le cinéma, ni la télévision. »
Björn Larsson
Et si le rêve vivait sa métamorphose ? L’été qui se meurt,
caniculaire pour une bonne partie des endroits traditionnels de
vacances, entre sécheresse extrême et départs de feu, semble signer la
fin de l’insouciance. Pour qui souhaite se dé-payser, connaître en même
temps la beauté et la tranquillité, ne restera-t-il d'autres
destinations que celles qui une réputation de rudesse, de pluie, de vent
et de grisaille? Les Hébrides sont-elles les Canaries de demain?
Lu dans:
Björn Larsson. La Sagesse de la mer: Du cap de la colère au bout du monde. Poche. 2005. 256 pages. Extrait pp.112-113
Björn Larsson. La Sagesse de la mer: Du cap de la colère au bout du monde. Poche. 2005. 256 pages. Extrait pp.112-113
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