"Je ne ferai jamais que quelques pas sur cette terre (...)
le temps qui m'est donné que l'amour le prolonge."
René Guy Cadou
Il fit de bonnes affaires, la rumeur publique lui prêtait une centaine
de maisons de rapport sur le territoire de la commune. Le jour de ses
funérailles, l'église était vide et l'employé des pompes funèbres
interrogea l'abbé sur la nécessité de sortir le corps du corbillard,
personne n'en saurait rien. J'ai connu de bien plus miséreux entourés de
plus d'amis au moment du départ.
Lu dans:
René Guy Cadou. Poésie la vie entière. Extrait du poème la Barrière de l'Octroi. Seghers. 2001. 480 pages.
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