"Je suis dans le train, on traverse les Vosges.
De l'homme assis en face de moi
se dégage un parfum extraordinaire.
Je n'ai jamais rien senti d'aussi bon.
J'engage la conversation
et je lui demande ce qu'il fait.
"Je suis bûcheron"
Ce parfum, c'était les arbres. "
Alexandre Romanès
Senteurs boisées qui me rappellent Jacques Chancel (si ma mémoire ne me
trahit) s'étonnant de rencontrer un bûcheron du Grand Nord plongé dans
l’œuvre de Tolstoï: "J'ai trois richesses : les arbres, les livres et le
temps long."
Lu dans :
Alexandre Romanès. Un peuple de promeneurs : Histoires tziganes. NRF Gallimard. Coll. Blanche. 2011. 128 pages Extrait p.62
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