"Ne pleure pas sur la Grèce - quand on croit qu'elle va fléchir
le couteau contre l'os et la corde au cou
la voici de nouveau qui s'élance impétueuse et sauvage
pour harponner la bête avec le trident du soleil."
Yannis Ritsos
Il y a du matricide dans l'air: on va placer la vieille maman
      devenue prodigue, l'enjoignant à être raisonnable. Charles Michel
      énonce avec grandeur aux chenapans que « la récréation est finie », Christine
      Lagarde "qu’il est temps de se comporter en adultes »: on l'a
      connue moins tatillonne sur les principes. Surplombant mes
      dossiers médicaux, les œuvres de Platon, Aristote, Eschyle,
      Sophocle, Euripide, Homère et Hérodote sont ma dette à la Grèce,
      avec le legs de la démocratie. Plus récemment mes
      flâneries sur Internet m'ont fait découvrir au-travers des textes de Cavafy,
      Séféris, Ritsos et Kazantzakis l’âme
      d’un peuple qui mérite sans doute mieux que ce qu'on en dit. 
 
 
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