«Avec Hydra (*), ce fut le coup de foudre. Les gens, l'architecture, le ciel, les mulets, l'odeur, la vie. Tout ce que vous regardiez était beau, chaque coin, chaque lampe, tout ce que vous touchiez, tout ce que vous utilisiez était à sa juste place. On n'avait pas d'eau courante, il fallait la capturer goutte par goutte, vous connaissiez chaque goutte. Vous connaissiez tout ce que vous utilisiez, chaque fois que vous allumiez la lampe, vous saviez qu'il vous faudrait la remplir et la nettoyer le lendemain. Les choses que vous utilisiez étaient riches ... C'était une sensation très agréable."
Léonard Cohen
Lu dans:
Jean-Dominique Brierre, Jacques Vassal. Léonard Cohen par lui-même. Ed. Cherche-Midi. 2014. 410 pages. Extrait page 180
(*) Hydra, île grecque du golfe Saronique, au sud d’Athènes, dans la mer Égée, en face de la péninsule de l’Argolide. Cette île est sans voitures. Léonard Cohen y a vécu en partie.
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