"Simplet, ce septième nain, pas aussi simple qu on croit. Il est comme le ravi de la crèche provençale, non pas l'idiot du village, mais le témoin et le sage, l'émerveillé, ouvert à tous les possibles? "
Berthoz
Comment mieux décrire cette simplexité dont Berthoz décrit qu'elle est une nouvelle façon de vivre la complexité croissante du monde, de poser les problèmes parfois au prix de quelques détours, prenant en compte l’expérience passée et en anticipant l’avenir avec imagination, pour arriver à des actions plus rapides, plus élégantes, plus efficaces. Faire simple n’est jamais facile ; cela demande d’inhiber, de sélectionner, de lier, d’imaginer pour pouvoir ensuite agir au mieux. Une version actualisée de Blanche-Neige placerait sans aucun doute un smartphone dans les mains du nain Simplet, et je me plais à imaginer tout ce qu'il en tirerait avec émerveillement.
Lu dans:
Jean Michel Besnier. L'homme simplifié. Fayard. 2012. 205 pages. Extrait pp. 35-36
Alain Berthoz, La Simplexité. Paris, Éditions Odile Jacob, 2009. p. 42
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