"Si tu traces une route
tu auras du mal de revenir à l'étendue."
Henri Michaux
Dernier jour de juin... De toutes les dates , une des plus symboliques,
celle des grands départs et de la page blanche. Tout paraît possible à
six ans en fermant la porte de la maternelle qui porte si bien son nom, à
douze, à dix-huit... Ou, diplôme en main, s'interrogeant sur son
avenir professionnel immédiat. Ou bien plus tard quand on réoriente une
existence libérée des contraintes professionnelles. Moments-charnières
qui infirment temporairement la phrase de Michaux: pour un court moment,
s'offre soudain la possibilité de revenir à l'étendue vertigineuse.
Lu dans:
Olivier Germain-Thomas. Manger le vent à Borobudur. Collection Le sentiment géographique, Gallimard. 2013. 176 pages .
Pascale Tison interroge Olivier Germain-Thomas. Par Ouï-Dire. 12 juin 2013
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