"Jeux vidéos violents et véritables fusillades ont la même origine et non pas un rapport de cause à effet."Mon ami Francis Dannemark rebondit sur le caféjournal d'hier et enrichit la réflexion par quelques lignes à méditer.
F. Dannemark
"Le succès des jeux vidéos violents et les véritables fusillades comme celle de Liège ont la même origine et non pas un rapport de cause à effet (auquel cas on pourrait avancer que les jeux vidéos sont produits par les massacres réels, afin de les exorciser) ? Mais quelle origine? Simplement une phase de dérèglement de notre univers, un état de chaos lié à une des nombreuses mutations que connaissent toutes les sociétés à différents stades de leur histoire. Pour un million de personnes, le jeu sera un exutoire suffisant. Pour une personne parmi toutes celles-là, il faudra un jour plus qu'un jeu.
Il suffit de regarder en arrière pour vérifier que, sous l'effet de la faim ou de l'alcool, sous l'effet du désespoir ou de la folie, des gens ont de tout temps massacré leur famille ou la moitié des gens de leur village, à coups de couteau ou de ciseaux, avec une hache, du poison, de la poudre à canon. Et ils n'ont pas eu besoin de romans, de films, de jeux vidéos ou de ces tableaux représentant le sort des damnés en enfer que chacun pouvait observer dans les églises."
Avec un pareil avocat à la barre, je bénis la confrontation d'idées qui enrichit notre réflexion et me fais offrir Call of Duty pour Noël sans état d'âme. Merci Francis.
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