"Quinze sortes de ketchup. A cause de choses pareilles j'ai eu envie de quitter ce monde."Sylvain Tesson.
Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à la vie... et dix-huit bouteilles de sauce Heinz Super Hot Tapas - trois par mois - emportée par l'auteur dans sa cabane au fond des bois en Sibérie. Un récit long comme le temps d'une retraite volontaire pour se réapproprier le temps, la solitude, l'espace et le silence qui commencent à se faire rares dans son existence quotidienne. Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.
Je n'ai pas encore lu le livre, nominé pour le Renaudot qui lui aura en définitive échappé d'un fifrelin. Ma question demeurée sans réponse: mais pourquoi donc est-il revenu? Pour les quinze sortes de ketchup, pour la douce chaleur des villes, ou pour retrouver cet univers quotidien tissé de quelques dizaines de liens humains enchevêtrés, infimes et essentiels, qui nous donnent une raison de vivre? Et vous.
Lu dans:
Sylvain Tesson. Dans les forêts de Sibérie. Gallimard. 2011. 288 pages. Extrait page 21
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