"Savoir qu'on n'a plus rien à espérer n'empêche pas de continuer à attendre. (..) Nos désirs vont s’interférant, et dans la confusion de l’existence, il est rare qu’un bonheur vienne justement se poser sur le désir qui l’avait réclamé."M. Proust
... "ce sentiment funeste et doux, l'espérance", décrit par Raymond Aron qui rapporte que dans les premiers camps de la mort, un prisonnier était libéré chaque jour pour bonne conduite. A lui seul, il remplaçait utilement les barbelés, les clôtures et les miradors.
Lu dans :
Marcel Proust. A la recherche du temps perdu, A l'ombre des jeunes filles en fleurs, volume 2
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire