"Le berger alla chercher un petit sac et déversa sur la table un tas de glands. Il se mit à les examiner l’un après l’autre avec beaucoup d’attention, séparant les bons des mauvais. (..) Quand il eut du côté des bons un tas de glands assez gros, il les compta par paquets de dix. Ce faisant, il éliminait encore les petits fruits ou ceux qui étaient légèrement fendillés, car il les examinait de fort près. Quand il eut ainsi devant lui cent glands parfaits, il s’arrêta et nous allâmes nous coucher. La proximité de cet homme donnait la paix."
Jean Giono
A chaque époque ses héros silencieux. Je reçois ce matin le 343ème "Regards sur le monde" de mon ami Maurie Einhorn, qui porta à bout de bras Le Journal du Médecin à sa création durant de longues années. Il poursuit depuis inlassablement sa quête de brèves, mots, phrases insolites, nouvelles du monde éclairées par un zeste d'humour et de bienveillance. Dégagé du souci de faire du profit, esprit indépendant, ses contributions améliorent notre quotidien sans faire de bruit. Si vous souhaitez découvrir ces lettres bihebdomadaires , gratuites et dont on se désinscrit aisément: maurice.einhorn2@gmail.com
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Lu dans:
Jean Giono. L'homme qui plantait des arbres. Gallimard NRF 2010 34
pages
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