"Sous le manteau des toits s’étalaient les greniers
Larges, profonds, avec de géantes lignées
De solives en croix, de poutres, de sommiers,
D’où pendaient à ses fils un peuple d’araignées.
(..)
Au reste les souris toutes se tenaient coites,
Les museaux enfoncés dans leurs niches étroites,
Tandis que sur un van le grand chat blanc veillait."
Emile Verhaeren
Bien sûr une maison peut se passer de grenier, et même de cave. Mais où range-t-on alors ces souvenirs désuets qui font une existence?
Lu dans:
Émile Verhaeren. Poèmes. Société du Mercure de France. 1895 . 283 pages
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