"Au lieu de fantasmer un surhomme performant et sans faille, ne pourrait-on imaginer des alternatives qui augmenteraient d'autres capacités telles que l'empathie, l'inclusion ou la créativité? Plutôt que de devenir des êtres plus forts, plus rapides ou plus beaux, ne pourrions-nous pas être plus communicatifs, sociables ou écoresponsables? Toute vision du futur qui ne considère qu'une approche essentiellement technico-scientifique du progrès humain, évacue complètement l'idée d'un progrès social. Ces techniques d'amélioration de nos capacités intellectuelles et physiques poussent l'homme à se sentir imparfait et dysfonctionnel. En effet, cette course à la performance et à la perfection nous place dans une situation où la fragilité de notre corps liée à son statut d'organisme vivant devient une maladie à soigner. La question n'est pas de savoir si le design peut faire de nous des super héros maïs plutôt de savoir quel genre de super-humains nous voulons devenir."
    
Un hasard heureux fait se croiser cette réflexion
      découverte au grand Hornu
      (merci Marc pour ta transcription fidèle) et la première ligne des
 Béatitudes "heureux êtes-vous les
      simples de coeur...". Une longue tradition chrétienne veut que le 
jeudi avant Pâques le maître lave les pieds de ceux qui sont à son 
service. Une vision du surhomme quelque peu éloignée de celle qui domine
 le temps présent, mais qui pourrait nous inspirer. 
Lu dans: 
Évangile de Matthieu. Les Béatitudes. 5, 1-12
 
 
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