"La vie c'est comme le train vers Dourdan: il est plein au départ. Dès Saint-Chéron, il n'y a plus guère que nous, qui descendons au terminus."
Claude Roy
Il me montre la photo sepia d'une fête de famille dans le jardin
d'une grande maison. Ils étaient 20, frères soeurs unis comme les doigts
de la main, parents, et peut-être aussi un grand-père avec un comique
chapeau de paille. Il fut le premier à descendre du train, et puis un
autre, et puis la mère, et puis le premier frère. Il arrive à
Saint-Chéron, le compartiment est vide, il cherche ses papiers se
demandant s'ils sont encore valides. Quel beau voyage, mais qu'une gare
de campagne peut être triste quand on y descend seul.
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