"Un trou noir, c'est troublant."
Raymond Devos
Clin d'oeil souriant à Stephen Hawking, spécialiste des trous noirs, 
absorbant toute matière et lumière passant à proximité pour les 
transformer en un rayonnement thermique (« radiations de Hawking »), 
trous noirs appelés eux-mêmes à disparaître définitivement. Fin irrémédiable pour 
toute l'information véhiculée par la matière? La question n'est pas 
résolue au plan scientifique, mais son aspect métaphysique interpelle le
 mortel à qui elle rappelle sa finitude. Cette conscience de ne pas être
 éternel peut s'avérer bénéfique. Un premier film (1985) adapté de son 
livre "Une brève histoire du temps" décrit l'enfance assez quelconque 
d'un adolescent non-encore atteint par la maladie gaspillant sa vie et 
ses potentialités énormes en activités ludiques et festives. Il n'aurait
 pris conscience de la nécessité d'utiliser pleinement ses capacités 
intellectuelles qu'en apprenant son pronostic de vie réduit à quelques 
brèves années. "La maladie fut ma chance, me faisant toucher du doigt ma
 finitude et l'impérieuse nécessité de ne plus perdre de temps." 
 
 
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