"J'étais, à tous égards, la plus formidable ratée que j'aie jamais connue."
J. K Rowling
On peut avoir écrit Harry Potter et garder la mémoire de la période qui
précéda. Issue d'un milieu défavorisé, mère célibataire et sans emploi à
28 ans, Joanne Rowling raconte son expérience de la pauvreté et de
l'échec qui lui
fut, dit-elle, bénéfique. "Ce fut une libération : ma plus grande
crainte dans la vie s'était réalisée, et j'étais toujours vivante, et
j'avais toujours ma fille adorée, et j'avais toujours ma vieille machine
à écrire – et une grande idée. " Laquelle devint la saga et le succès
planétaire que l'ont sait. Ces humains sortis de nulle part qui purent
défier un destin mal parti conservent une place particulière dans le
cœur de leurs semblables, comme nous l'ont rappelé les étonnantes
funérailles de Johnny Hallyday ce samedi. Ces pieds-de-nez à la fatalité
constituent parfois pour beaucoup l'unique lueur au fond du tunnel d'un
quotidien parfois bien sombre. Et rendre une lueur d'espoir n'est
jamais anodin.
Lu dans:
Macha Séry. Une leçon de vie signée J. K. Rowling. Le Monde des Livres. 8 décembre 2017. Extrait page 7
J.K Rowling. La meilleure des vies (Very Good Lives). Illustr. Joel Holland. Trad. Pierre Demarty. Ed Grasset. 2017. 77 p.
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