"Dans une petite ville au fond de l'Argentine un homme et une jeune femme attendent un autobus dans un café. Mais celui-ci passe comme une trombe, sans marquer l'arrêt. Quatre jours durant, la même scène se reproduit... (..) L'inquiétude devient sourde, enserrant les esprits dans l'ombre de vies subies..."
Eugenia Almedia. L'autobus.
Ce jeudi, sur France 2, bref témoignage d'une quinqua, secrétaire
de direction sans emploi depuis un an. Le mauvais âge sans doute,
un mauvais endroit, au mauvais moment. Une non-vie s'égrène dans
la contemplation de l'existence des autres, à guetter le bus en
espérant qu'il stoppe. La fiction demeure parfois la meilleure
description de la réalité.
Lu dans:
Eugenia Almeida. L'autobus. Traduction de l'espagnol par René Solis. Métailié. 2012. 126 p.
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