"Tailler la matière que sent la main,
ne garder que ce qui est prévu
pour la qualité de l’œuvre,
peut-être pour la beauté de l'objet
mais surtout pour la qualité de l’œuvre.
Tailler la courbe que voit l’œil,
cette même courbe qui va de l'outil à la main
tailler et écouter le son que donne à l'oreille
la matière enlevée par le couteau aiguisé.
Toucher, œil, son
l'obsession est là
la matière taillée répond au plan de l'esprit
et l'esprit sait que l’œuvre sera."
Philippe Devuyst
Au billet d'hier sur les mots/le bois répond comme en écho ce poème
sur la musique et le bois, belle méditation d'un père sur le travail de
son fils, luthier.
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