"Il faudrait ne s'emplir que de ce qui délivre."
P. Mathy
Un enfant découvre une immensité de sable, préservée entre Oostduinkerke et Coxyde. Promené au bout de ce sable, son regard se perd dans une immensité d'eau dont le gris finit par se confondre avec le gris d'un ciel lui aussi immense. Plein les yeux de tant d'espace encore donné à prendre, plein les oreilles du vent qui poursuit quelques ombres perdues, plein les narines des senteurs de varech et de coquillages, les paumes pleines de quelques cailloux d'une valeur de souvenir inestimable, c'est ainsi que se découvre à quatre ans la richesse sans possession. Nous étions cet enfant, qu'en reste-t-il?
Lu dans:
Philippe Mathy. Le Temps qui bat. Ed. Le Taillis Pré. 1999. 92 pages. Extrait p.82
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