« La joie est un héritage que nous devons à nos enfants »
Kiyémis.
Il y a dans la phrase de Kiyémis comme une réminiscence du moraliste
Alain énonçant il y a un siècle "le serment d'être heureux". Serment et
non cadeau, un leg qui engage. Léguer la capacité à aimer la vie, même
lorsqu’elle blesse, ne relève pas de l'utopie ou d'une disposition à l'
euphorie permanente mais de s'autoriser l'émerveillement, le rire sans
justification, le droit d'aimer ce monde imparfait et de s'y inscrire
sans honte. Transmettre la joie est un acte de résistance dans un monde
saturé d’alertes, de catastrophes et d’angoisses programmées. Ce n’est
pas nier la gravité du monde, c’est refuser qu’elle ait le dernier
mot.
Lu dans:
Kiyemis. Pour la joie. Les liens qui libèrent. 2025. 160 pages. Autrice,
poétesse et conférencière, elle a animé pendant deux saisons l’émission
« Rends La Joie » chez Mediapart. Elle était l'une des invitées du
numéro spécial poésie du podcast "Dans quel Monde on vit" réalisé en
collaboration avec Les Midis de la Poésie et avec le soutien de la Scam
sur La Première
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