"Ce n’est ni rose, ni jasmin, ni lavande
c’est l’âme d’un arbre qui parle en silence.
Un baume ancien, aux accents de miel et d’herbe tiède,
Qui caresse les souvenirs d’enfance et les promesses de sieste.
Les abeilles y trouvent leur royaume,
Les passants, un vertige doux,
Et les poètes, un prétexte pour s’arrêter
Et simplement respirer."
Moment suspendu dans le temps, le parfum de tilleul, intense sans
être lourd, est l’un des
plus subtils marqueurs des jours chauds, entre
solstice et vacances. Il évoque l’ombre fraîche, le calme d’un
village, les bancs de pierre sous les arbres centenaires. Ou cette
placette de mon enfance bien nommée De Linde (Le Tilleul), ou le parfum
entêtant des soirs de délibération sur le site de Woluwe où ces arbres
séculaires nous rappelaient la précarité des choses.
Je
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