"On danse, les uns contre les autres
On vit, les uns avec les autres
On se caresse, on se cajole
On se comprend, on se console
Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu'on est toujours tout seul au monde. "
Alain Souchon
Les pistes de danse accessibles 1er octobre, mais selon un protocole
impossible à tenir selon leurs propriétaires qui en rejettent tous les
termes. Le port obligatoire du masque, "incompatible avec l’ADN de
notre secteur, à savoir se retrouver les uns contre les autres. Puis les
gens fument et boivent. Nous ne pouvons pas transformer nos lieux de
fête en zones de flicage, en forçant nos clients à remettre leur masque.
Ce serait source de conflit avec eux. Et ces consignes incessantes
finiraient par les faire fuir, grand saut final vers la faillite." Pour
les mêmes raisons financières, les organisateurs de fête refusent toute
jauge, revendiquant de fonctionner à pleine capacité pour atteindre la
rentabilité. "Puis, limiter notre public n’a aucun sens, parce que
celui-ci se concentre toujours sur la piste de danse et devant le bar. A
quoi bon laisser des espaces vides ? " A peine réveillés, on croit
qu'on rêve, mais non puisque c'est écrit dans le journal.
Julien Bosseler. Les boîtes de nuit refusent le masque et les jauges. Le Soir 23 août 2021.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire