"La rouille d'une vieille voiture, c'est un témoignage de vie. Tout ce qu'elle raconte est saturé d'ancienneté, d'une histoire qui n'a pas été retouchée. Elle a une texture absolument unique, quelque chose d'impossible à fabriquer ou acheter."
David Freiburger
Les contraintes CO2 nous ont amenés à nous défaire de nos deux
fidèles véhicules diesel de 11 et 14 ans d'âge avec regret: il n'était
de griffe, d'enfoncement, de souillure sur les sièges, de vignettes aux
vitres, d'odeurs mêlées, de menus objets dans les portes qui ne fussent
porteurs de souvenirs de voyages, de gardes de gosses, de départs et de
retours, bref de tout ce qui fait une vie. On les devine sur d'autres
routes moins exigeantes, où elles recommencent une autre existence, ou
pire à la casse après avoir été démembrées de tout ce qui peut revivre
sur le marché des accessoires d'occasion. On recommence donc une
nouvelle vie de voiture qui brille et sent bon, mais hélas on ne
recommence pas la nôtre.
Lu dans:
David Freiburger. Patina. Hot Rod Magazine. Avril 2007. Extrait page 61, cité par David N. Lucsko. Junkyards, Gearheads, and Rust : Salvaging the Automotive Past. Johns Hopkins University Press. Baltimore. 2016.
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