"Qu'est donc lire un poème ?
C'est voir danser ma voix
pour entendre chanter tes yeux."
Claude Vigée.
Natalia, 12 ans, n'a plus mal à l'oreille, je lui demande en échange un poème. L'an passé, elle récita Le Renard et le corbeau en français et suivi de Lis i Raven, sa traduction en polonais. Cette année, surprise, c'est en néerlandais qu'elle remercie, "We waren bijna echt vergeten / Hoe schoon de zomer wel kan zijn / Zonder zorgen en zonder regen / Hoe schoon de zomer hier kan zijn / We waren uit het oog verloren / Hoe warm een weiland wel kan zijn / Open de vensters en open de ogen / Zie hoe schoon de zomers zijn / Ik hou van u / Ik hou van u / Geef me een kus / Geef me een kus / Geef me een kus en vlug / voor de laatste bus." Je n'échangerais cette leçon d'Europe pour aucun ouvrage savant.
Lu dans:
Claude Vigée. L'homme naît grâce au cri : Poèmes choisis (1950-2012). 2013. Points Poésie. 336 pages. Extrait p.211.
Trad. Scala. On avait vraiment presque oublié / Comme l'été peut être joli / Sans soucis et sans pluie / Comme l'été peut être joli / On était perdu dans le regard / Comme il peut être chaud et fleuri / Les fenêtres ouvertes et les yeux aussi / Et regarde comme les étés sont jolis / Je t'aime, je t'aime /Je t'aime, je t'aime / Je t'aime, je t'aime / Embrasse-moi, embrasse-moi / Embrasse-moi, et vite / Avant le dernier bus.
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