"Bienheureux les fleuves
qui n’ont pas de frontières
et bienheureux les vents
qui sautent les murailles :
ils sont du pays où ils respirent
Bienheureuse la nuit,
que partout on accueille
comme une amie de toujours
et bienheureux le chêne
qui partage son hasard
avec le tremble et l’églantier
Faites de moi un homme
comme une rivière comme un vent comme un arbre
jouissant du droit du ciel où son regard se pose."
Jean-Pierre Siméon
qui n’ont pas de frontières
et bienheureux les vents
qui sautent les murailles :
ils sont du pays où ils respirent
Bienheureuse la nuit,
que partout on accueille
comme une amie de toujours
et bienheureux le chêne
qui partage son hasard
avec le tremble et l’églantier
Faites de moi un homme
comme une rivière comme un vent comme un arbre
jouissant du droit du ciel où son regard se pose."
Jean-Pierre Siméon
Lu dans:
Jean-Pierre Siméon . Sans frontières fixes. Cheyne Ed. 2004. 48 pages
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