"Je te danserai
la flamboyance de la mer
La goutte d'eau puisée
La vague qui fait les mondes
L'empreinte de ton pied sur le sable mouillé
Je te danserai les couleurs à peine rencontrées
les livres qu'on n'écrira jamais
La poésie enfermée dans la main
Les mots, et les oiseaux, la trace et le rien
Et, au milieu de la nuit du monde
L'heure bleue, celle des hommes en prières
L'immensité de ce qui s'écoute."
d'après Mariem Mint Derwich. L'éphémère et la silhouette, texte inédit, 2016
Sur la place de Ronda l'andalouse, une femme s'est mise à danser, parce
que la musique est belle, parce que le vin est bon et qu'il y encore du
soleil juste avant le soir. Légère, elle redevient une de ces petites
filles qui dansent sur la route parce que la vie est belle, que leurs
cousines sont là et que le soleil est doux. La danse est une célébration
du bonheur éphémère, insouciant de l'éternité.
Lu dans:
Bruno Doucey, Nimrod et Christian Poslaniec. 120 nuances d'Afrique. L’anthologie du 19ème Printemps des Poètes. Tissages. 288 pages. 2016
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